Cheval-Forever

Cheval Forever

Lundi 8 octobre 2012 à 21:26

Ca fait un bon moment que je n'ai pas publié de textes de chevaux, pour la simple et bonne raison que je n'ai plus d'inspiration dessus. Pourtant, quand je fais des RPs, j'ai toujours de l'inspi. Surtout avec ce premier RP avec Miss Folledingue, j'ai nommée Poison ♥ Alors voilà, je vous le montre :)

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Hiver. Printemps. Été. Automne. Puis de nouveau l'hiver, de nouveau le printemps, de nouveau l'été. L'éternelle spirale des saisons. Elles étaient passées tellement vite que la pauvre jument détraquée n'avait plus cette notion. Des "saisons". Aucune ne se ressemble sauf l'automne et l'hiver. Ce sont les deux seules saisons qui sont synonymes de la mort et du désespoir. L'été annonce la chaleur et les orages; tandis que le printemps est la saison de la renaissance et de la joie. En ce moment, c'est l'été. L'été et ses canicules, l'été et ses pluies diluviennes, l'été et son surplus de perfection lors des couchers de soleil sans pluie. L'été, une des saisons qu'elle trouve définitivement bien trop aimée. Aimée pour quoi, d'ailleurs ? Les bourgeons qui éclatent ? Non, c'est au printemps. La chaleur ? Bien trop pesante ! L'été... Elle préfère l'hiver, le froid qui mord la peau, la sensation de picotement qui lui fait tant de bien quand elle galope dans le neige... L'hiver, qui est l'exact contraire de l'été... Ah!, comment tout ces moments lui manque... Et plus les jours passent, plus elle se dit qu'elle ne résistera plus longtemps sous cette chaleur accablante. Encore aurait-il quelques orages, quelques pluies pour la rafraîchir... Elle se serait donnée à cœur joie, galopant en s'ébrouant pour faire glisser les gouttes de pluie le long de ses membres endoloris de tant de marche; mais le soleil pèse encore et encore toute la sainte journée. Aucun nuage menaçant, aucune trace d'orage, rien qui pourrait annoncer ne serai-ce qu'une minuscule larme de ciel.

Et elle marche, elle marche sans regarder où elle va. Elle se plonge dans les souvenirs, se plie à Lui et l'écoute. Elle ne subit plus ses attaques, elle les apprécies au fur et à mesure qu'elle décline dans la folie. Elle se dit que sans Lui, elle ne serait qu'un mouton qui serais obligé d'obéir à quelqu'un d'insignifiant. Elle ne l'aurait jamais supporté. La voix rapeuse qui l'incite encore et encore ne la dérange plus, elle dévore avec délice chacun des mots qu'Il prononce. Elle s'est complètement laissée glisser dans Son monde. Le monde de la Mort et du Désespoir. Elle a sombré dans la Folie, avec un F majuscule, la vraie, la pure. Elle ne distingue plus aucune couleur, ne ressent plus aucune émotions et se laisse porter par celui qui la dirige comme une marionnette, désormais. La marionnette du Diable.
Voilà, tu l'avoue, maintenant. Bravo, Poison. Un pas de plus vers la Folie Absolue.
Et elle marche, en écoutant. Les moindre conseils pour mieux vider le sang, pour mieux écouter les os craquer, pour mieux torturer et faire souffrir plus qu'elle ne le faisait déjà. Certes, elle n'est qu'une simple sbire, enfin pliée aux ordres de son Maître, mais elle s'est déjà montrée très utile. Elle a laissé tombé ses préjugés et à tuer des bestioles insignifiantes plus que d'habitude après la rencontre avec son père. Son père... Elle l'avait laissé s'échapper, elle ne fera plus cette erreur absurde digne d'une débutante.
Non, plus jamais ça, tu m'entends ? Plus jamais !
Elle souriait, ce qui signifiait oui. Oui, plus jamais elle ne laissera s'échapper une de ses victimes.

La chaleur la torture. Douleur intérieur qu'elle ne ressent presque pas. Elle ne pense qu'à une chose, la même, l'unique depuis qu'elle avait tué Olympe. Se venger.
-Et la vengeance s'accomplira... un jour ou l'autre.
Elle l'avait prononcé à voix haut et elle en était consciente. Qu'importe la chaleur, finalement ! Qu'importe l'été trop parfait ! Qu'importe tout ça ! La vengeance s'accomplira... Et elle le dit au monde entier. A lui, a toi, a vous. A tous. Tous, mais surtout lui. Son père. Celui qui les a trahies, elle et sa mère, celui qui à jeté des promesses en l'air. Le poison du Diable avait fait effet. La jeune jument était repartie dans son extase vengeresse.
Elle marche, parmi les herbes folles. Vue de loin, on aurait-dit une jument normale. Sa robe palomino se font parfaitement dans l'herbe. Une prédatrice. Son toupet jauni tombe sur ses yeux vairons plongés dans l'obscurité. L'un est bleu marine, pareil à celui de sa mère, avec une prunelle rouge sanglante, semblable à une flamme miniature. L'autre est brun profond, comme ceux de son père, sans la moindre étincelle de vie, toujours avec cette prunelle cramoisie qui donne l'impression de faire face à un... Zombi ? Démon ?... Plus on s'approche d'elle plus on remarque ces multiples balafres et blessures, et quand on distingue cette jolie petite cicatrice le long de son chanfrein et ses prunelles couleur sang, on sait qu'elle n'est pas normale. Dans ses yeux, pas la moindre étincelle, pas la moindre émotion, rien, rien de plus qu'un vide, un néant rouge. Elle avait toujours sa carrure de pouliche, petite et fine, mais elle s'est musclée et garde toujours un brin d’innocence malgré tout ça.

C'est l'été. Les oiseaux chantent, la chaleur pèse. Les couleurs de l'aube se dessinent peu à peu dans le ciel, couleurs pastels, orange, rose... La vie suit son court, la vie continue son chemin sans ce soucier des autres. Quel égocentrique, cette vie !... Il fait trop chaud, elle ne s'en préoccupe pas. Ni petite brise, ni simple vent frais. Rien. Saleté.
Mais c'est l'été, c'est comme ça.

Dimanche 23 septembre 2012 à 1:24

 
En ce moment, j'aime me calmer en écrivant des textes. Des textes, des textes et encore des textes. Beaucoup n'ont pas de sens, certains sont très courts, certains longs; il y en a qui parlent de choses totalement indescriptibles et d'autres parlent, ou essaye de parler, d'amour. C'est un sujet que je n'ai pas beaucoup abordé et que j'aimerais bien approfondir, alors j'écris pas mal de texte là dessus. Celui là en fait partie. Le héros, Théo, essaye de transmettre sur papier les émotions qu'il ressent envers une jeune fille. Ce n'est pas évident à écrire quand on ne ressent rien de ce genre, mais j'ai quand même essayé et j'espère qu'il vous plaira.
 
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Il y a des fois où je me demande comment on a fait pour en arriver là. Dire qu'avant on se détestait. Pire, c'était de la haine qu'on ressentait l'un envers l'autre. On se disputait pour rien, on aurait dit un vieux couple. Elle était tellement froide, agressive. Elle serrait toujours le poing quand elle s'asseyait à côté de moi, la moindre petite remarque l'énervait tellement qu'elle en cassait ces affaires. Une vraie petite furie. Au début, ça m'énervait au plus haut point, puis ça m'a fait rire. Au fur et à mesure du temps, elle était de plus en plus agressive. Elle tapait du poing sur la table, et quand j'essayais de la calmer en lui prenant la main elle m'a claqué un doigt. On aurait dit que chaque seconde passée en ma présence augmentait la haine qui habite en elle. Pour moi, c'est l'effet inverse. Plus je passais du temps avec elle plus j'étais intrigué par son agressivité permanente. J'étais toujours très curieux, alors j'ai fouiné un peu partout. Je parlais avec sa copine, qui me répondais "elle est toujours comme ça, cherche pas" ou "et encore, elle n'est pas au maximum". Quand elle ne m'adressait plus aucun regard, ni aucune parole, je commençais sérieusement à m'inquiéter. Alors, un jour, j'ai fouillé dans ses affaires. J'ai trouvé bon nombre de feuilles volantes contenant des textes, mais rien d'intéressant. J'étais complètement déboussolé. Bon sang, qu'es-ce qui ne tourne pas rond chez cette fille ?

On est dans la même équipe de hand.C'est les seuls moments où nous sommes obligés de se faire face, alors j'en ai profité. Elle jouait bien, pas autant que d'autre, mais ça allait. Je lui passais la balle tout le temps, l'encourageait pour qu'elle marque, tout ça dans le seul but de pouvoir la comprendre. Malgré tout mes efforts, elle m'ignorait toujours, jusqu'au jour où elle me lança la balle dans la face. J'étais pliée en deux de rire, elle me regardait d'un air sadique. C'était la première fois que je voyais un tel éclat dans ses yeux. Je lui est alors redonné la balle, elle me l'a renvoyé et on à continuer comme ça jusqu'à qu'on perde la balle. Alors qu'on se plaçait en défense, elle m'adressa, enfin, la parole.
-Tes sautes d'humeur commencent vraiment à me faire chier.
Elle avait dit ça avec une pointe de colère. J'avais écarquiller grand les yeux tellement j'étais étonné.
-Hein ?
Elle me regardait avec un air totalement moqueur. Elle se foutait de moi.
-Avant tu me détestais, là tu cherches à attirer mon attention. C'est soulant.
J'étais très étonné qu'elle est découvert mon stratagème. J'ai haussé les épaules en souriant.
-Et alors, je fais ce que je veux, non ?
-Crétin. 
Elle accompagna ses paroles d'un beau coup de pied lancé dans le vide. Je venais de me prendre un beau vent. A la fin du match, j'allais la voir. Elle était en train de boire. Pour l'aborder normalement, je m'approche face à elle. 
-Tu peux me passer de l'eau, s'il te plait ?
-Va te faire voir. 
Deuxième vent. C'était vraiment énervant à la fin... enfin... je trouvais ça... 

Attirant.

C'est à partir de ce jour là que j'ai décidé de ne pas la lâcher d'une semelle tant qu'elle ne m'aurait pas expliqué. Dans le bus du retour, elle s'était assise toute seule, les écouteurs dans les oreilles. Je m'étais assis à côté d'elle. Elle m'a jeté une regard froid et totalement dénué d'émotions. Je l'avais ignorée et j'ai alors attaché ma ceinture. Elle semblait énervée.  Elle serrait les dents, trifouillant un chouchou noir qu'elle avait mis à son poignet. Je me suis alors demandé pourquoi elle me détestait autant.
-Pourquoi tu ne t'attache pas les cheveux ?
Elle se tourna vers moi, soupira et éteints son MP3.
-Tu vas bien m'écouter, Théo. Tu auras beau me poser toutes les questions du monde, la seule réponse que t'auras, c'est celle là : va te faire foutre.
Clair, net, cinglant. Pourtant, je ne m'étais pas découragée. Cette fille m'intriguait au plus haut point, j'étais vraiment attiré par sa froideur et son agressivité.
-Non, je n'écouterais pas. Je veux juste savoir pourquoi tu me détestes. 
Elle me regarda d'abord avec un air outré, puis un air sadique.
-Pourquoi ? Mets toi à ma place et tu verras.
Elle m'avait, involontairement, tendu une perche. Je ne pouvais pas me mettre à sa place, comme elle ne m'offrait pas la moindre de ses pensées.
-Comment tu veux que je me mette à ta place si tu es toujours aussi fermée ?
Elle baissa les yeux. Je crus voir, l'espace d'un instant, de la tristesse. Elle agita légèrement la tête, son visage alors complètement couvert de ses longs cheveux bruns. Je tentais alors un mouvement... j'enlève une mèche qui couvrait ses yeux et j'aperçus une larme perler au coin de son oeil. Etonné, je lui pris la main pour la calmer, elle ne se défendit pas. Elle semblait ailleurs. Ses lèvres s'entrouvrirent, elle lâcha alors un long soupir en essuyant la larme. Je serrais plus fort sa main, elle ne fit toujours rien. Elle étais complètement perdue. Alors je pris le temps de vraiment la regarder. Elle avait en fait un beau visage, de beaux cheveux, de beaux yeux. Je souris en dévoilant encore un peu plus son visage. Elle attrapa ma main, la lâcha, puis appuya sa tête contre mon épaule. J'étais encore plus étonné. Lentement, je caressais ses cheveux, et elle ferma les yeux. Mon sourire s'élargit. J'étais tellement bien, là, avec elle... Quand ce fût le moment de descendre, je ne pus m'empêcher de déposer sur ses lèvres un rapide baiser...
J'aurais plutôt pensé qu'elle se serait jeté sur moi en me griffant, mais non. Elle se contenta de soupirer, de se retirer et de descendre sans un mot. Un de mes camarades s'approcha de moi et m'accorda une accolade.
-N'attends rien d'elle, je la connais. C'est une folle.
Je ne lui accordais aucune importance. Je me dépêchais de la rattraper, de la prendre par la main et de l'attirer vers moi. Elle soupira à nouveau en se dégageant lentement. Je fronça les sourcils et l'empêcha de partir.
-Tu n'as toujours pas répondu à ma question. 
-Quelle question ?
Elle soupira encore, puis se dégageas à nouveau avec plus de violence. Elle se tourne vers moi, vérifie que personne ne regarde et là, elle me donne un gros coup de poing dans le ventre.
-T'aurais jamais du faire ça, Théo. Je pense que pour ta réponse...
Alors elle partit en riant. Son amie, Lou, me regarda en tirant la langue. Mais quelle bande de loufoques !
En marchant, je me demanda pourquoi je l'avais embrassée. Pourquoi je cherchais absolument à trouver pourquoi elle est comme ça ? Elle avait semblé si calme, si gentille, si perdue, triste, dans le bus... Et là, elle avait repris son air normal. Mon ami se rapproche de moi et murmure à mon oreille :
-On dirait bien que la sorcière t'as jeté un sort !...
-Comment ça ?
-Tu es amoureux, mon vieux. 
-Hein ?
Je n'y croyais pas, pourtant il a raison. Je suis bel et bien tombé sous le charme de Sarah...
-Ouais, t'as raison. Je crois bien que je l'aime. 
Il sourit et la désigna du doigt.
-Alors fonce !
Je serra le poing, soupira et me dirigea à pas décidés vers elle. Je l'ai attrapé fermement par le bras pour pas qu'elle parte, j'ai entrelacé nos doigts et je l'ai serrée contre moi. Elle était tellement étonnée qu'elle ne réagit pas.
-Tu sais quoi ? Je me fiche complètement de ta réaction... Je me fiche de tout ça, de tout ces gens autour de nous...
De ma main libre, j'ai enlevé une énième mèche sur son visage. Elle sourit, haussa les sourcils, et me regarde d'un air moqueur.
-Tu voulais savoir pourquoi j'étais froide. Alors je te le dis.
Je me pencha vers elle, collant presque nos visage pour mieux entendre ses paroles.
-Je ne ressens rien. Que de la haine.
Je fis un bon en arrière, mais toujours avec sa main. Je ne voulais plus la lâcher. 
-La haine. Et toi... toi, tu as alimenté cette haine, avec tes remarques à la con. 
Je gobais ses paroles. Elles avaient beau être dures, pour moi elles résonnaient comme un poème.
-T'étais qu'un crâneur. Un pauvre gars qui cherche à attirer l'attention. Alors j'étais désespérée. Jusqu'à...
Elle se stoppa, Elle baissa ses yeux et un sourire sadique apparût sur ces lèvres.
-Jusqu'à ce que tu fouilles mes affaires. J'ai tellement eu la rage que je n'ai même pas pensé à manger.
Tout le monde nous regardait, alors elle désigna de sa main libre son amie. 
-C'est elle qui m'a avertie que tu fouillais dans ma vie. J'ai voulu te faire chier, mais aujourd'hui, tu étais différent. Je ne voulais plus te faire chier... je voulais juste te blesser.
Elle lève les yeux vers moi. Je me noyais dans ses yeux verts, tandis qu'elle continuait à s'acharner sur moi.
-J'ai bien vu que tu m'aimes. Ca se voit à dix kilomètre. Alors je t'ai laissé un peu mijoter... 
Là, elle baissa encore les yeux, son sourire se dissipa, remplacé par une expression sans nom.
-Mais mon coeur en a décidé autrement. Il m'a joué un sale tour, ce salaud. En jouant avec toi, je jouais aussi avec mes sentiments. Du coup, lors de ce baiser...
Une larme coula sur sa joue. Je l'essuya d'un revers de main. Elle attrapa ma main et l'emmena sur son coeur.
-A cause de toi, je suis tombée amoureuse. Et ça fait mal, je te comprends. Mais...
J'écarquilla les yeux. Je ne comprenais absolument rien à ce qu'elle disait.
-Mais j'y peux rien. Alors voila. Quand on dit que l'amour est incontrôlable... 
-Tu as raison, Sarah, je t'aime. Mais je ne te crois pas quand tu dis que ton coeur est froid.
Elle soupira. 
-Mais t'es vraiment qu'un crétin, en fait. 
Elle se détacha de moi, en déposant sur ma joue un baiser terriblement brûlant.
-Quand tu te seras acheté un nouveau cerveau, reviens me voir.
Je baisse les yeux, retenant mes larmes. Elle... elle...
-Elle t'aime, s'pèce d'idiot. Et toi, comme un con, tu comprends pas. 
Je souris, laissa couler une larme et partit la chercher.Lou, celle qui venait de dire ça, sourit. Au fur et à mesure, j'étendis des rumeurs circuler. Et ça commence... je suis mon coeur qui me mène à elle. 
Elle était appuyé contre un réverbère, ses cheveux couvrant totalement son visage. Des larmes coulaient sur sa joue et elle dessinait des mots sur ses lèvres. J'entendis quelques paroles. "Si seulement...", "crétin fini", "empoisonneur", "mal au coeur". Ces mots me pénétrait tels des lames tranchantes. Elle m'aime, elle me l'a dit et je ne l'ai pas entendu. Je n'étais qu'un imbécile. Justement... Je m'approchais d'elle, par derrière, lui attrapant les épaules et murmurant à son oreille...
-Effectivement, je suis un imbécile.
Elle se tourne vers moi, sourit et appuie sa tête contre mon torse. Je la serre contre moi, en l'embrassant sur les cheveux. Elle ferme les yeux.
-Dis moi que... Promets-moi que...
-Dis-moi seulement que tu m'aimes vraiment.
-Je t'aime. 
Elle avait dit ses mots avec une sincérité qui me fit plus de mal que de bien. Pourquoi ?...
-Promets-moi que tu seras toujours là pour moi, Théo-l'imbécile. 
-Evidemment. 
Autour de nous, les gens de la classe nous encourageait pour un baiser. "Le bisouuuuuuuuu !"
-Ils sont chiants, hein ?
-Trop.
Elle se tourne vers eux, un air sadique sur le visage.
-Vos gueules ou je vous éventre. 
En disant ça, elle sortit de sa poche un canif. Je m'éloigne mais elle m'attire de nouveau à elle. Je ne voulais pas sortir de son étreinte, je voulais rester avec elle jusqu'à la fin de mes jours... Mon coeur battait la chamade. J'étais surement rouge pivoine. 
-Mais c'est qu'il rougit! C'est trop chou !
-...
-Oh, te vexe pas...
-Hum...
Elle approcha son visage du mien, et y déposa un long baiser qui me sembla durer une éternité.Dans la foule, on entendait des "OUAIS !", des "Oh, ils sont trop chou!" et la prof, qui, désepérée que personne ne l'écoute, marmonna quelque chose comme "Les jeunes c'est cons, finalement". Je me fichais de tout ça. Je voulais rester avec elle... rester dans son étreinte...

Et nous voila, deux semaines après. Inséparables. Et dire qu'avant, on était comme chien et chat... 
Tout ça pour dire qu'il ne faut pas jouer avec les sentiments, même si, dans mon cas, ça m'a arrangé.

Ca n'a pas tellement de sens, ça doit être bourré de fautes, mais bon. J'essayerais de l'approfondir et de l'améliorer :)
PS : J'ai monté Prunelle cet aprèm ♥ Ponette volante ♥ Je me suis pris un gros taxi, faudrai que je vous montre les photos 

Jeudi 6 septembre 2012 à 20:49


http://cheval-forever.cowblog.fr/images/Ocelle2.jpgOcelle & moi, stage CSO/Cross du 27 Juillet  - Photo de Pauline :)
 
Il y a quelques temps, je parlais d'un texte que j'ai commencé à écrire, que j'ai appelé Darky's Book. C'est l'histoire, je l'ai déjà expliqué, d'une jeune fille dites "perturbée", fétichiste des couteaux, hyper-active et agressive, surnommée Darky parce qu'elle ne ressent rien, et c'est justement ça, son problème. A cause de cette particularité, elle se sent très différente et veut changer. Elle veux ressentir, aimer, être aimée, être heureuse, bref, être tout simplement vivante. Pour ça, elle se lit d'amitié avec Thomas, son voisin hyper-actif, qui va l'aider à découvrir tout ça... 
En fait, je ne sais pas comment m'est venue cette idée. C'est sortit, comme ça, de la pointe de mon stylo bleu et je sais pas pourquoi. Voila le résumé que j'ai écris... hier soir ! Ouais, j'ai tout recommencé, pour tout améliorer.
 
"D'où me viens ce surnom ? C'est... compliqué. Ma vie n'est pas celle d'une ado normale. J'aurais aimé avoir des parents aimants, ne pas être aussi froide, être heureuse, aimer... Oui, mais je n'ai pas choisi ma vie. Alors, voila. Je suis la copine de la fille au Stylo Plume, fétichiste, hyper-actif et agressive. Je suis celle que je suis, mais j'aimerai, au moins une fois, avoir l'impression d'être vraiment vivante."
 
C'est flou, ça ne raconte rien du tout, mais c'est ce que j'ai écris. Je pense que je vais terminer tout ça... et peut être l'envoyer à un éditeur, je trouve que ce scénario est vraiment plus approfondit que tout les autres que j'ai écris. Pour ceux que ça intéresse, je vais vous explique ce que j'ai écris pour l'instant.
 
C'est sous forme de journal intime. Dans les premières pages, elle explique pourquoi elle écrit, qui elle est, ce qu'elle voudrait être et tout ce qui se passe dans sa petite vie mouvementée. Elle prend le temps de décrire Mégane, qu'elle apprécie même si elle est quelque peu perturbée. Elle décrit aussi son passé. 
J'en suis qu'à là pour le moment, mais je trouve que c'est déjà bien. Allez, je files devant Bones et j'écris la suite après :) 

Dimanche 2 septembre 2012 à 18:51

 On peux dire qu'en ce moment, j'ai de l'inspiration à revendre. J'écris et j'écris sans cesse  et ce n'est pas forcément que sûr les chevaux. Mon dernier texte, que je n'ai pas nommé, concerne surtout un thème que je n'ai que très peu exploré : l'amour. A vrai dire, je ne suis jamais tombée amoureuse, ou alors je ne m'en suis pas rendue compte. La seule chose que je ressens envers les garçons de mon âge, c'est de l'amitié. Et même, quand j'accepte qu'ils m'approchent x) en fait, je ne les supporte pas. A cet âge (14-15ans), c'est carrément insupportable. Ils ne pensent qu'à embrasser les filles et ça m'horrifie. Le seul qui est à peu près normal, il est dans mon centre équestre et il s'appelle Florian. Donc voilà, j'aimerai votre avis sur le texte & sûr la photo, merci :) ! Il est un peu grossier, désolé.

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  La musique montée à fond m'explose les tympans, mais ça fait du bien. Les gens dansent sur la piste, déchaînés. Et moi, je suis près de buvette, avec Marina, l'attendant. Pourquoi je suis venue à cette boom de fin d'année ? Parce-qu'il m'a invité. Mathilde en a profité pour me maquiller, me faire enfiler cette robe bleue paillétée que je déteste et m'obliger à porter ces talons. Quand j'étais arrivée dans la salle, tout le monde m'a complimenté. Mais il n'était pas là. 
Il, c'est Nathan. Mon meilleur ami... oui, mais moi je ressens plus, bien plus pour lui. C'est pour ça que j'ai accepté d'aller à cette satanée boom. Je ferais tout pour lui. Tout. Dire qu'avant je ne supportais pas qu'un garçon me touche... de toute façon, je serais toujours comme ça, sauf avec lui. Mais voila, il n'est pas là. Pas encore, peut être. 
-Hey, pourquoi tu fais la gueule ?
Je me tournes vers Marina. Elle me sourit et attrape ma main. Je me laisse faire, les yeux baissés.
-Il va arriver, t'inquiètes ! Tu es superbes, alors dis moi pourquoi tu penses qu'il va te rejeter.
Je soupire, en frottant les revers de ma robe. Je regarde mes ongles, que Mathilde à vernis en bleu, je tripote le collier qu'elle m'a mit et j'enroule une mèche de cheveux autour de mon doigt. On aurait dit une poupée ! Mal à l'aise, je vacille mais me reprends à temps pour ne pas tomber. Elle me prends par les épaules pour m'éviter de glisser.
-Bon dieu, Sophie ! Doucement, tu vas tomber ! 
-Tes drôle toi, c'est pas toi qui as été obligée de porter des talons aiguilles de six centimètres de haut !
-Regardes les miens et tais toi.
Je jette un coup d'oeil. Ah, oui, effectivement. Je regardes encore la porte, mais il n'est pas là. Toujours pas... que fait-t'il ? Il faut qu'il arrive. Sinon, je me barre. Je prends mon portable et compose son numéro, mais Marina me tapote l'épaule.
-Hé, regarde qui voilà.
 
Enfin. Il est là, se dirigeant vers moi d'un pas rapide, un grand sourire aux lèvres. Je me détends, me sentant soudain beaucoup plus à l'aise sur mes talons. Je lance un léger regard inquiet vers Marina.
-Arrêtes de t'en faire, tu es vraiment magnifique. Il va fondre.
-Pff, je ressemble à une poupée...  avec ces fanfreluches, là !
-Mais... Regarde le, ça crève les yeux !
J'empoigne le revers de ma robe et l'agite devant elle. Je la lâches et soupire. Quand mon regard remonte vers lui, mon coeur bat à milles à l'heure. Il s'approche de moi et bientôt il se trouve à quelques pas de moi. Un sourire fend mes lèvres, bientôt remplacée par une moue boudeuse. 
-Regardes ce que tu me fais subir !
Il éclate d'un rire cristallin qui me rend dingue. Il m'attrape la main et m'attires à lui. Je me laisse faire, me blottissant du mieux que je peux dans son étreinte. Il me fais la bise, je ne bouges pas. 
-Arrêtes ! Tu es magnifique. Ca te va super bien.  Wouah, j'en reviens pas. Toi, Sophie, en robe et en talons. 
Je souris et le tape doucement dans le dos. 
-Pour toi.
-... Vraiment ? Hum, tu pourrais m'accorder cette danse, miss boudeuse ?
Je ne peux m'empêcher de rire. J'écoute la musique et...
 
Putain de merde. C'est un slow.  Putain de merde. 
-Euh... bah... Oui.
Il me prends la main et m'emmène sur la piste.
-Te moques pas, hein ? J'sais pas danser. Surtout sûr ces putains de chansons.
Il lève les yeux au ciel. Il n'aime pas quand je suis grossière.
-Arrêtes d'être grossière, veux tu ?
Je hoche la tête et me laisses porter par la musique. Il m'emmène dans une danse calme mais qui me fais tant de bien... alors je me rappelles pourquoi je suis ici. Je suis ses pas, pour mieux enchaîner les pas, pour mieux danser, pour mieux m'amuser...  Pour être avec lui. Quand la musique s'arrêtes, il me prend la main et m'emmène dans un coin. J'adresse un clin d'oeil à Marina et le suis.
-Ecoutes, Sophie... 
Il ne termine pas sa phrase, tout penaud. Je le regarde d'un air interrogateur et enlève une mèche de cheveux qui traîne sur son visage. Il me fait la même chose, souriant, puis me caresse la joue. Je me laisse bercer par ce contact, toute contente.
-Bon, je me lance... Je...
Il s'arrête de nouveau. Je lui prends la main, pour le rassurer, car j'ai compris. On ressens les même sentiments l'un pour l'autre. Alors je me penche vers lui pour l'embrasser.
 
Et voila. Un peu naze, mais bon... je ne suis pas très habituée à  ce genre de texte. Tiens, un truc HS : pour père m'a acheté des éperons... :( du coup j'ai plus d'excuse, puis-qu'il l'a dit à ma prof, et je vais devoir en porter. MINCEUH !

Dimanche 19 août 2012 à 21:12

 http://cheval-forever.cowblog.fr/images/plage-copie-1.jpg
Lentement, toutes les petites lumières orangées virrèrent au rouge. Le doux ronflement des monteur cessa pour laisser place au léger bruissement des feuilles secouées par le vent. Cette petite brise nocturne vient donner de la fraîcheur dans cette atmosphère pensante. Dans quelques ruelles, on entend parfois quelques rires, accompagnés d'un bruit de verres entrechoqués. C'est cette mélodie que j'entends à chaque fois que je reste accoudée à la fenêtre, pensive. C'est la musique de la ville, la nuit.

Petit texte sur la ville que j'ai écris comme ça. 

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