Cheval-Forever

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Lundi 24 septembre 2012 à 21:03

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Le 24 Septembre. Dans exactement six jours je fêterai mon anniversaire. Je me réveillerai comme si de rien n'était, je mangerai et je me planterai devant la télé ou j'écrirais. Comme d'habitude. Pour moi, les anniversaires, ça diminue juste l'espérance de vie, rien de plus. Savoir que j'ai encore foutu une année de ma petite vie en l'air, ça m'énerve. Va falloir que je sorte de ma coquille pour regarder la vie en face. Et tant pis si je me la prends en pleine gueule.

J'ai toujours été timide, réservée, renfermée sur moi-même. Ca fais des années que je suis comme ça, froide, comme tout mes personnages dans mes textes. J'ai beau le nier, je m'identifie toujours sur mes personnages principaux... du moins, la plupart. Par exemple, Darky's Book. Darky ne ressent rien, elle est agressive et hyper-active; je suis moi même agressive et hyper-active. Stecy, dans Perfect Moon, est une elfe, et pour moi, les elfes sont totalement insensible; je ne ressens presque rien. En fait, je me perds dans mes textes. Je préfère vivre dans ces fictions que dans la réalité, et quand je suis obligée d'y faire face, ça fait toujours mal. Je préfère toujours me perdre dans mes pensées et que me perdre dans le rire ou le bonheur. Comme le dit bien Jena Lee dans "Je rêve en enfer" : Quand le bonheur me frôle un peu, je l'esquive de peur d'être heureuse. Je ne souris presque jamais, je ris tout les trente-six du mois, et je reste renfermée sur moi-même les trois-quarts du temps. C'est bête, mais c'est comme. C'est horrible de vivre dans des illusions et de se rendre compte qu'en fait la vérité est bien pire. Quand je me voie dans le miroir, la plupart du temps je ne regarde que mes yeux, parce-que pour moi le reste n'a pas d'importance.

En grandissant, j'ai petit à petit pris conscience qu'en fait, il y a une vie derrière les rêves. J'ai pris conscience qu'autour de moi les gens vivent réellement, que j'étais la seule à encore m'inventer une vie. Je me suis petit à petit libérée, j'ai regardé pour la première fois le monde tel qu'il est. J'ai vraiment pleuré, vraiment rit, alors qu'avant je simulais pour ne pas montrer que j'étais... froide. J'ai toujours détesté les garçons, je trouvais qu'ils n'étaient qu'une bande de babouins sans cervelle; depuis le début de l'année j'ai appris à le faire confiance et à les apprécier. Je n'avais aucune notion de beauté, pour moi le monde est sur le même pied d'égalité, je ne prenais pas le temps de me coiffer, de me maquiller, d'assortir mes vêtements; depuis le début de l'année j'ai commencé à remarquer telle ou telle personne, je me suis coiffé et même si je ne me maquille toujours pas, je déteste quand mes vêtements sont désunis. Je prends petit à petit pied dans le grand bain de l'humanité.

Je m'étais toujours considérée comme un fantôme, une fille invisible au yeux des autres qui n'était apprécié que parce-qu'elle apporte toujours ses livres et prête des tonnes de feuilles. Je ne suis plus un corps sans âme, mon coeur bat vraiment, enfin. J'ai ouvert les yeux et ça fait du bien. Je pense que maintenant je vais profiter, rire et pleurer, sourire, peut être même aimer... Qui sait ? Je commence enfin ma vie, et ça après bien des années à porter un masque qui me collait trop à la peau. Je me suis trop imprégnée d'un personnage, maintenant je m'en détache enfin. Je vais enfin pouvoir vivre vraiment, sortir de ma coquille et répondre sans rougir au questions des professeurs...

Vivre.


Ah, ça fait trop du bien de sortir ça. Je suis peut être un brin narcissique, mais je suis enfin vivante. Pour de bon, du moins. Je ne m'en étais jamais rendue compte, et aujourd'hui, j'ai compris, grâce à lui. J'avais beau le détester, maintenant il m'aide et c'est lui qui m'a fait sortir mon vrai premier fou rire cet aprèm'. Je ne le remercierais jamais assez. En fait, je ne lui dirais jamais en face, je suis encore trop timide, mais je pense qu'un jour viendra où je lui sortirais un grand merci. Non, je ne pense pas l'aimer, il m'a quand même beaucoup énervée, je le considère juste comme un... Frère. Un frère protecteur.

Je n'avais jamais réellement pris conscience des choses. Grâce à lui, mon coeur bat enfin pour de bon. Grâce à vous, j'ai su m'ouvrir encore plus. Pour tout ceux qui m'ont aidé, volontairement ou involontairement.

Merci beaucoup ♥ !
Darky

Par alyane le Lundi 24 septembre 2012 à 21:41
BOn anniversaire. J'adore souhaiter les anniversaires. Je trouve que c'est un jour spécial pour faire une fête en petit comité.
Par Cheval-forever le Mercredi 26 septembre 2012 à 18:09
Merci !
 

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